jeudi 29 septembre 2016

Je pense trop.

Coucher de soleil sur le lac Léman, août 2016
Une partie de moi a toujours eu envie de vous parler de ma vie "privée", vous faire part de mes expériences, mes pensées, partager avec vous mes aventures, mes découvertes ou mes moments difficiles. Je ne savais pas très bien si ces articles auraient eu leur place sur un blog plutôt centré sur la "beauté" et le monde des cosmétiques.

Depuis environ deux ans, j'ai beaucoup plus de difficultés à prendre du temps pour préparer des articles sur ces sujets-là, comme si la vie m'avait appris à quel point vivre le moment présent est essentiel, comme s'il fallait que je me déconnecte pour me retrouver. Aujourd'hui, j'ai toujours envie d'écrire, mais plus vraiment sur les mêmes thèmes, bien que je continue toujours à apprécier prendre soin de moi, me maquiller, porter du rouge à lèvres ou faire du shopping. Au fond, ça n'a pas changé.

Trop penser, cette plaie

J'ai envie de pouvoir laisser libre court à mes pensées, car j'ai beaucoup de mal à les extérioriser au quotidien. Quand j'essaie parfois d'en parler à mes amis ou à ma famille, la plupart d'entre eux en arrivent à la même conclusion : je réfléchis trop. En fait, c'est ça mon problème : mes pensées ne s'arrêtent jamais, elles se baladent sans cesse dans ma tête sans me laisser un moment de répit.

J'essaie pourtant de me vider la tête comme je le peux : en parlant avec mes proches, en sortant de chez moi, en faisant du sport, en lisant, en regardant des vidéos/films/séries sur Internet, etc. Alors pourquoi ai-je toujours la sensation que mon cerveau travaille non-stop, pour en finir par m'apporter toujours plus de questionnements, d'énigmes, mais aussi tout un tas de "fausses idées" fraîchement inventées par mon imagination. Comment vous dire que d'une situation des plus banales peut en sortir un vrai film de science-fiction. J'ai souvent l'impression d'être "seule" dans ce cas, de ne pas réussir à simplement laisser venir ce qui doit venir et s'en aller ce qui doit partir, j'avoue avoir beaucoup de peine à "lâcher prise"...

Parfois, quand j'y réfléchis, je me rends compte à quel point je peux me compliquer la vie : j'essaie de plus en plus de suivre mon instinct, de faire les choses que j'ai envie de faire et de dire les choses que j'ai envie de dire. Pourtant, une fois fait, j'ai une fâcheuse tendance à remuer la soupe en me demandant si j'ai bien fait (ou pas), si j'aurais du faire/dire ça plutôt que ça, si ce n'était pas inapproprié, mais aussi à m'imaginer tout ce que la personne en face pourrait penser à son tour - autant vous dire que ça peut cogiter des heures, sans avoir de réponse au final bien entendu puisque je ne suis pas dans la tête de l'autre !

Evidemment, lorsqu'on trébuche, on peut se dire qu'on aurait dû se protéger mieux et il y aura toujours quelque triste sire pour nous signaler qu'on n'aurait pas dû prendre cette voie-là. Rétrospectivement, c'est facile ! C'est une position de charognard qui ricane et juge, en utilisant les dérapages d'autrui pour se conforter dans ses certitudes. Mais quand on se décide, on a rarement toutes les cartes en main. Toute décision comporte une prise de risque et donc nécessite une part de courage. Les commentateurs ont beau jeu de critiquer ensuite. En revanche, il n'est jamais perdu d'en tirer des leçons pour éviter que cela ne se reproduise, c'est tout autre chose. - "L'art de se gâcher la vie", Marie Andersen

Des solutions ?

Pour remédier à cette imagination (un peu) excessive et qui me donne parfois des palpitations inutiles, je pense que le sport est d'une aide précieuse mais qu'il ne suffit désormais plus. J'ai beaucoup lu de livres sur le développement personnel, qui sont pour la plupart vraiment intéressants (quelques exemples : "L'art de se gâcher la vie" de Marie Andersen - mon préféré ; "L'emprise familiale" de la même auteure ; "L'intelligence du coeur" d'Isabelle Filliozat ; "Je pense trop" de Christel Petitcollin ou "Guérir son enfant intérieur" de Moussa Nabati, parmi d'autres). J'ai appris beaucoup de choses, mais j'avoue qu'on oublie aussi très vite ce qu'on a lu.

La sagesse nous dit que le bonheur, ce n'est pas d'atteindre le but, mais de parcourir le chemin qui y mène. L'objectif est parfois utopique, mais la recherche passionnante. C'est en marchant qu'on découvre, c'est en expérimentant qu'on grandit. C'est en aimant qu'on apprend à aimer. C'est en faisant des enfants qu'on découvre la parentalité. On n'est jamais vraiment prêt avant. - "L'art de se gâcher la vie", Marie Andersen

Depuis quelques années, j'étais intéressée par la méditation, la relaxation, le yoga ou la méthode Pilates sans vraiment m'être penchée sur la question. Aujourd'hui, j'ai envie de m'y mettre sérieusement, non seulement parce que ça me permettra de me vider la tête réellement, mais également parce que ça m'aidera sûrement à mieux gérer les situations stressantes, lâcher prise quand il le faut et gérer mes émotions.

Si vous avez des astuces à partager pour m'indiquer vos méthodes pour ne pas "trop" penser, faire le vide dans votre esprit et vous sentir bien dans l'instant présent, je suis preneuse :-)

Je vous dis à très vite pour de nouvelles pensées, aventures ou petits récits de ma vie.

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